Le Prieuré cure
Fondation
Au début du XIIe siècle, le seigneur de Savonnières, Girard de Villangui, fait agrandir l’église qu’il avait héritée de son père. Devant l’insistance d’Hugues de la Ferté, archevêque de Tours et la peur de dieu, Girard remet l’église dans les mains de l’archevêque en 1138.
Cette même année, Hugues de la Ferté, évêque de Tours, donne l’église de Savonnières à l’abbaye Toussaint d’Angers pour administrer la paroisse. Comme il est de coutume, l’abbaye envoie deux chanoines de l’ordre de Saint Augustin qui s’installent dans le bâtiment jouxtant l’église, donné par le seigneur et fondent un prieuré-cure. La dotation seigneuriale comprend aussi 4 arpents (2 ha 64 ont) de près, 6 arpents (3 ha 96 a) de Bois, 4 arpents (2 ha 64 a) de vigne et des dîmes.
Cette même année, Hugues de la Ferté, évêque de Tours, donne l’église de Savonnières à l’abbaye Toussaint d’Angers pour administrer la paroisse. Comme il est de coutume, l’abbaye envoie deux chanoines de l’ordre de Saint Augustin qui s’installent dans le bâtiment jouxtant l’église, donné par le seigneur et fondent un prieuré-cure. La dotation seigneuriale comprend aussi 4 arpents (2 ha 64 ont) de près, 6 arpents (3 ha 96 a) de Bois, 4 arpents (2 ha 64 a) de vigne et des dîmes.
Agrandissement
Aussitôt la réception de l’église de Savonnières, l’abbaye de Toussaint d’Angers décide d’agrandir l’église et le prieuré, celui-ci gagne une cuisine et deux chambres. L’église est dotée d’un collatéral au nord et des voûtes dominicales de style angevin.
À la fin du XIIe siècle, le plan du prieuré-cure est conforme aux dispositions des prieurés de cette époque avec une cour au sud de l’église, une cuisine servant de réfectoire, un jardin de cuisine et une salle capitulaire à l’ouest de la cour. Les chambres sont au-dessus de la cuisine et de la salle.
À la fin du XIIe siècle, le plan du prieuré-cure est conforme aux dispositions des prieurés de cette époque avec une cour au sud de l’église, une cuisine servant de réfectoire, un jardin de cuisine et une salle capitulaire à l’ouest de la cour. Les chambres sont au-dessus de la cuisine et de la salle.
Le prieuré au XVIIIe siècle
Fonctionnement
Le spirituel
Le prieur et son vicaire doivent dire les messes journalières, les dimanches et fêtes religieuses. Ils dispensent les sacrements : baptême, confirmation, communion, confession, mariage et extrême-onction.
Étant chanoine de Saint Augustin, ils célèbrent tous les jours le service des laudes, les vêpres, et les vigiles. Ils visitent les malades et les indigents.
Le prieur est choisi parmi les chanoines de l’abbaye Toussaint d’Angers et accepté par l’archevêque de Tours.
Le prieur et son vicaire doivent dire les messes journalières, les dimanches et fêtes religieuses. Ils dispensent les sacrements : baptême, confirmation, communion, confession, mariage et extrême-onction.
Étant chanoine de Saint Augustin, ils célèbrent tous les jours le service des laudes, les vêpres, et les vigiles. Ils visitent les malades et les indigents.
Le prieur est choisi parmi les chanoines de l’abbaye Toussaint d’Angers et accepté par l’archevêque de Tours.
Le temporel
Afin d’exploiter ses terres et de percevoir les revenus qui les accompagnent, le prieur est assisté du Conseil de Fabrique composé de paroissiens.
La Fabrique gère et fait exploiter les biens du prieuré-cure afin de subvenir aux besoins des services religieux, l’aide aux pauvres et l’entretien de l’église.
Ce fonctionnement a subsisté jusqu’en 1791, soit sept siècles.
Afin d’exploiter ses terres et de percevoir les revenus qui les accompagnent, le prieur est assisté du Conseil de Fabrique composé de paroissiens.
La Fabrique gère et fait exploiter les biens du prieuré-cure afin de subvenir aux besoins des services religieux, l’aide aux pauvres et l’entretien de l’église.
Ce fonctionnement a subsisté jusqu’en 1791, soit sept siècles.
Prieurs connus
Jean COLIN (1458)
Guillaume BATAILLEAU (1545) Mathurin ROULLAIS (1554) Michel ASSERE (?-1624) Marc de LACROIX (1624-1635) Guillaume BOUCLIER (1636-1666) Louis LAILLIER (1667-1682) Aimard de SEGUIN (1683-1694) |
René NIELLE (1709-1710)
Martin DUCHAMP (1710-1714) Alexandre ROUJOU (1714-1718) François BOURSIER (1719-1730) N. SUZOR (1730-1753) René EGRON (1753-1770) Barthélemy AUBERT (1770-?) déporté à la Révolution. |
Les prieurs étaient enterrés dans le cœur de l’église, sauf Barthélemy AUBERT décèdé en Angleterre.
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