Les seigneurs de Savonnières
INTRODUCTION
Savonnières en Touraine n’est pas Savonnières en Anjou (Savennières). Il en est de même pour leurs seigneurs respectifs, Il n’est pas rare de voir dans les généalogies actuelles des associations de seigneurs de Savonnières en Touraine avec la famille de Savonnières issu de Savonnières en Anjou. Cela est inexacte, il suffit de lire les textes et livres anciens pour rétablir la réalité. Ainsi Laeticia, dame de Savonnières, n’a jamais été la fille de Bernard de Savonnières ni la soeur de Macé, baron de Savonnières. Læticia était bien devenue dame de Savonnières après la mort de son père Gausbert de Villangui, seigneur de Savonnières (en Touraine).
De Villangui et non de Savonnières.
Il en est de même pour Jean Le Breton de Villandry, baron de Mondoucet, seigneur de Villandry, de Colombier, de Savonnières, de Villesavin et autres lieux. Ce Villandry était une seigneurie en Sologne et dans la même phrase on trouve Colombier (Touraine) qui est le premier nom de l’actuelle Villandry. En 1619 Balthazar Le Breton, petit-fils de Jean, obtient le titre de marquis de Colombier. Mais vingt ans plus tard il demande que le marquisat porte le nom de Villandry, nom par lequel il est connu à la cour et dans les comptes du roi. Au 17e siècle il était courant de donner son nom à une seigneurie titrée : en 1619, le comté de Maillé (Touraine) est acheté par Charles d’Albert, duc de Luynes (Provence). Louis XIII érige la terre en duché-pairie et lui donne le nom de son nouveau duc et pair de France : Luynes.
Un autre point important : Savonnières n’a jamais été rattaché au marquisat de Colombier comme il est souvent mentionné. Pour être érigé en marquisat, Colombier aurait dû se voir rattacher deux à trois châtellenies, suivant la Coutume de Touraine, mais la lettre patente d’érection ne précise rien en ce sens. Les lettres d’érection en marquisat et comté ne citent jamais la châtellenie de Savonnières. Cette dernière avait été rattachée à la châtellenie d’Artannes pour la création de la baronnie d’Artannes en faveur de Barthélemy de Vendôme, archevêque de Tours, par Henri II, roi d’Angleterre, comte d’Anjou et de Touraine, vers 1180.
Tous les seigneurs de Savonnières ont rendu l’hommage aux archevêques pour la châtellenie de Savonnières.
Les hommage de Colombier se faisaient au roi.
Savonnières en Touraine n’est pas Savonnières en Anjou (Savennières). Il en est de même pour leurs seigneurs respectifs, Il n’est pas rare de voir dans les généalogies actuelles des associations de seigneurs de Savonnières en Touraine avec la famille de Savonnières issu de Savonnières en Anjou. Cela est inexacte, il suffit de lire les textes et livres anciens pour rétablir la réalité. Ainsi Laeticia, dame de Savonnières, n’a jamais été la fille de Bernard de Savonnières ni la soeur de Macé, baron de Savonnières. Læticia était bien devenue dame de Savonnières après la mort de son père Gausbert de Villangui, seigneur de Savonnières (en Touraine).
De Villangui et non de Savonnières.
Il en est de même pour Jean Le Breton de Villandry, baron de Mondoucet, seigneur de Villandry, de Colombier, de Savonnières, de Villesavin et autres lieux. Ce Villandry était une seigneurie en Sologne et dans la même phrase on trouve Colombier (Touraine) qui est le premier nom de l’actuelle Villandry. En 1619 Balthazar Le Breton, petit-fils de Jean, obtient le titre de marquis de Colombier. Mais vingt ans plus tard il demande que le marquisat porte le nom de Villandry, nom par lequel il est connu à la cour et dans les comptes du roi. Au 17e siècle il était courant de donner son nom à une seigneurie titrée : en 1619, le comté de Maillé (Touraine) est acheté par Charles d’Albert, duc de Luynes (Provence). Louis XIII érige la terre en duché-pairie et lui donne le nom de son nouveau duc et pair de France : Luynes.
Un autre point important : Savonnières n’a jamais été rattaché au marquisat de Colombier comme il est souvent mentionné. Pour être érigé en marquisat, Colombier aurait dû se voir rattacher deux à trois châtellenies, suivant la Coutume de Touraine, mais la lettre patente d’érection ne précise rien en ce sens. Les lettres d’érection en marquisat et comté ne citent jamais la châtellenie de Savonnières. Cette dernière avait été rattachée à la châtellenie d’Artannes pour la création de la baronnie d’Artannes en faveur de Barthélemy de Vendôme, archevêque de Tours, par Henri II, roi d’Angleterre, comte d’Anjou et de Touraine, vers 1180.
Tous les seigneurs de Savonnières ont rendu l’hommage aux archevêques pour la châtellenie de Savonnières.
Les hommage de Colombier se faisaient au roi.
Le premier seigneur connu avec certitude est :
Auger de Famulie (Algerius de Famuliris),
surnommé aux grandes mains, connu en 1060 et †1077.
Femme : Lothe Fartore, remariée avec Borel de Colombier avant1075.
Enfant :• Auger, qui suit
• Girard, religieux à Marmoutier.
Auger a confié aux religieux de Marmoutier son fils Girard enfant et un moulin sur le Cher au lieu de Foncher. Suivant le voeux de son défun père, Girard s'étant fait religieux à sa majorité, a confirmé le don du moulin et de ses biens aux religieux en 1078.
Auger II, seigneur de Savonnières (connu en 1093).
Femme et sa descendance ne sont pas connues.
La filiation avec la famille suivante par mariage n'est pas fondée.
Girard de Villangui, Chevalier, seigneur de Savonnières.
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Guillaume qui suit.
Girard de Villangui a rendu la possession de l'église à l'archevêque de Tours en 1138, puis a donné le droit de patronage* vers 1145.
*. Le droit de patronage permet de choisir le prêtre desservant l'église.
Guillaume, Chevalier, seigneur de Savonnières.
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Gausbert, qui suit.
Guillaume de Villangui est connu pour avoir repris illégalement le droit de patronage de l'église et l'avoir rendu en 1169.
Gausbert, Chevalier, seigneur de Savonnières († 1192).
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Læticia, qui suit.
Gausbert nous est connu par une donation, de Læticia, à l'Hôtel Dieu de Tours en 1207.
Læticia de Villangui, dame de Savonnières († 1208).
Mariée vers 1148 à Philippe II de Montoire, veuf de Aëda ?, seigneur de Montoire.
Enfant :• Pierre, qui suit.
Auger de Famulie (Algerius de Famuliris),
surnommé aux grandes mains, connu en 1060 et †1077.
Femme : Lothe Fartore, remariée avec Borel de Colombier avant1075.
Enfant :• Auger, qui suit
• Girard, religieux à Marmoutier.
Auger a confié aux religieux de Marmoutier son fils Girard enfant et un moulin sur le Cher au lieu de Foncher. Suivant le voeux de son défun père, Girard s'étant fait religieux à sa majorité, a confirmé le don du moulin et de ses biens aux religieux en 1078.
Auger II, seigneur de Savonnières (connu en 1093).
Femme et sa descendance ne sont pas connues.
La filiation avec la famille suivante par mariage n'est pas fondée.
Girard de Villangui, Chevalier, seigneur de Savonnières.
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Guillaume qui suit.
Girard de Villangui a rendu la possession de l'église à l'archevêque de Tours en 1138, puis a donné le droit de patronage* vers 1145.
*. Le droit de patronage permet de choisir le prêtre desservant l'église.
Guillaume, Chevalier, seigneur de Savonnières.
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Gausbert, qui suit.
Guillaume de Villangui est connu pour avoir repris illégalement le droit de patronage de l'église et l'avoir rendu en 1169.
Gausbert, Chevalier, seigneur de Savonnières († 1192).
Femme : n'est pas connue.
Enfant :• Læticia, qui suit.
Gausbert nous est connu par une donation, de Læticia, à l'Hôtel Dieu de Tours en 1207.
Læticia de Villangui, dame de Savonnières († 1208).
Mariée vers 1148 à Philippe II de Montoire, veuf de Aëda ?, seigneur de Montoire.
Enfant :• Pierre, qui suit.
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