Histoire et Patrimoine de Savonnières
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Soyeux saponariens

En 1470 Louis XI, qui a fait de la Touraine sa terre d’élection, choisit Tours pour y implanter cette manufacture de soie que Lyon a refusée.
En 1546 on évalue à personnes travaillant le nombre d’artisans, compagnons, apprentis qui constituait les effectifs de la soierie tourangelle à cinq à six mille, sans compter les ouvriers de la teinturerie et de la broderie, tant dans la ville de Tours, ses faubourgs et villages autour à plus de cinq lieues.
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Savonnières faisait partie de cette manufacture.

Soyeux connus

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Atelier d'un maître ouvrier en soie
1485 – Michau Rabeau, maître ouvrier en soie, formé par les premiers ouvriers italiens venus à Tours. Martine, sa femme, est qualifiée de « dame de soie » en1486 dans un acte de Vincent Portays, notaire à Tours.

1559 – Apprentissage de Jean Vivien chez Thomas Baudrée, maître ouvrier en draps de soie (Notre-Dame-la-Riche). Contrat passé devant Martin Bassereau, notaire à Savonnières. Son père René Vivien habite Savonnières.

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1614 – Apprentissage de Blaise Bellot, âgé de 16 ans, frère de Georges Bellot, sergent royal à Savonnières, chez Jacques Rougeou, maître ouvrier en draps de soie (Tours, paroisse Saint-Hilaire).

1634 – Urbain Monmousseau, maître ouvrier en soie.

1637 – Mathurin Renault, maître ouvrier en soie.
                 François Chesneau, maître ouvrier en soie.

1641 – Claude Percheron, ouvrier en soie.
                 Julien Renault, ouvrier en soie.
1656 – Louis Chaumier, maître ouvrier en soie.

1659 – Louis Mousseau, maître ouvrier en soie.

1683 – Jacques Jubé, marchand de soie.


Magnanerie et verrerie

En Touraine, les vers à soie sont élevés dans des magnaneries appelées verreries ou verries. Elles étaient souvent situées au sein d’anciennes galeries des carrières de tuffeau. Les niches creusées à même la roche abritaient les vers à soie. 

C’est l’origine du lieu-dit Les Verreries au dessus du bourg.
Récompenses connues

Filage double et simple croisade
1841- 4e prix à Mme Lothion-Boussard, de Savonnières.

Meilleure éducation des vers à soie du mûrier :
1858- médaille d'argent à Mme Arrault, de Savonnières ;
1860- 1er Prix à Mme Desgouttières, de Savonnières, mention pour                     son grainage de Petit-Turin ;
              1er Prix à Mme Arrault, de Savonnières,pour son éducation et                  pour son grainage de Petit-Turin ;
1862- 1er Prix, médaille de vermeil à Mme Arrault, de Savonnières                       pour son petit module ;
               7e prix, à MM. Belluaire et Frestin, associés, de Savonnières ;
1866- 1 prix, à Mme Desgouttières, de Savonnières, pour son                                   grainage  de 4865 et 4866 vers japonais de 1e et de
               2e éducation ;
1868- 2e prix, à Mme Desgouttières, de Savonnières, pour son                                 grainage.
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Ancienne carrière transformées en verrerie
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Arrachages des mûriers

Après la grande crue de 1856, le Corps impérial des ponts et chaussées ordonne l’arrachage des mûriers situés à moins de cinq mètres des  levées. Les 85 éducateurs des communes de La Riche-extra, Saint-Genouph, Berthenay, Savonnières, Villandry ont beaucoup souffert du manque de matière première de l’industrie qui fait vivre leurs familles.
Education = 'élevage du ver à soie
Grainage = ponte du bombyx
Petit-Turin = une des espèces de bombyx utilisée en Touraine 

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