La Guerre 1939 - 1945
Juin 1940 les Français font sauter le pont
Pendant 62 ans le pont à résister aux assauts du Cher, mais ce sont encore les hommes qui en viennent à bout. En juin 1940 l’armée Française couvre sa retraite en détruisant 29 ponts en Indre-et-Loire, celui de Savonnières n’y échappe pas.
La travée près du bourg est entièrement détruite sur 20 mètres.
La travée près du bourg est entièrement détruite sur 20 mètres.
Mardi 11 juillet 1944 : la gare mitraillée
À 20 heures, 18 avions alliés mitraillent, sur une voie de garage de la gare, un train de prisonniers participant à la réparation des voies. À ce moment un train de munitions et un train d'hommes de troupe sont détruits, un allant vers Tours, l'autre vers Cinq-Mars. Les trains brûlent dans un amoncellement de wagons, des bombes éclatent, de nombreux éclats fusent.
Les sapeurs mettent, volontairement, tellement de temps que l'eau n'arrive au bout des lances qu'à 22 heures...les trains allemands étaient déjà consumés. Mademoiselle Maitre et son équipe de secours se rendent à la gare d'où ils ramènent des blessés dans le bourg.
À 20 heures, 18 avions alliés mitraillent, sur une voie de garage de la gare, un train de prisonniers participant à la réparation des voies. À ce moment un train de munitions et un train d'hommes de troupe sont détruits, un allant vers Tours, l'autre vers Cinq-Mars. Les trains brûlent dans un amoncellement de wagons, des bombes éclatent, de nombreux éclats fusent.
Les sapeurs mettent, volontairement, tellement de temps que l'eau n'arrive au bout des lances qu'à 22 heures...les trains allemands étaient déjà consumés. Mademoiselle Maitre et son équipe de secours se rendent à la gare d'où ils ramènent des blessés dans le bourg.
Vendredi 18 août 1944 : fusillade dans le bourg
Daniel Dupont apprend qu'une réquisition de vélos par les Allemands a lieu. Avec deux acolytes, il part pour interrompre cet abus. Dans le milieu du bourg, devant le magasin « DOC », ils tombent sur les Allemands, le toubib armé d'un pistolet tire sur les soldats qui ripostent. Les trois maquisards s'enfuient dans une grange, sautent la clôture d'un jardin pour se retrouver dans les champs.
Les allemands qui les ont poursuivis en vain, veulent fusiller des civils pour l'exemple mais l'attitude courageuse du Maire, Monsieur Dublineau, les en empêche.
Daniel Dupont apprend qu'une réquisition de vélos par les Allemands a lieu. Avec deux acolytes, il part pour interrompre cet abus. Dans le milieu du bourg, devant le magasin « DOC », ils tombent sur les Allemands, le toubib armé d'un pistolet tire sur les soldats qui ripostent. Les trois maquisards s'enfuient dans une grange, sautent la clôture d'un jardin pour se retrouver dans les champs.
Les allemands qui les ont poursuivis en vain, veulent fusiller des civils pour l'exemple mais l'attitude courageuse du Maire, Monsieur Dublineau, les en empêche.
Mardi 29 août 1944 : Combat vers la tuilerie
Vers 20 h 30, au Bray, des jeunes voient passer sur la rive droite du Cher une Jeep portant drapeau français. C'est le désormais célèbre Harry Alexander et des résistants en compagnie du frère du docteur Dupont. Voulant les rejoindre les jeunes se précipitent sur des bateaux pour traverser la rivière mais ils sont refoulés par des camions allemands équipés d'artillerie.
Rive droite, un engagement a lieu, le combat est dur, une voiture du maquis est perdue et les patriotes doivent se replier vers la Tuilerie. Dupont se retrouve chez Fetizon, dont le beau-frère est blessé à la jambe, puis disparaît pour rejoindre le maquis vers Berthenay.
Vers 20 h 30, au Bray, des jeunes voient passer sur la rive droite du Cher une Jeep portant drapeau français. C'est le désormais célèbre Harry Alexander et des résistants en compagnie du frère du docteur Dupont. Voulant les rejoindre les jeunes se précipitent sur des bateaux pour traverser la rivière mais ils sont refoulés par des camions allemands équipés d'artillerie.
Rive droite, un engagement a lieu, le combat est dur, une voiture du maquis est perdue et les patriotes doivent se replier vers la Tuilerie. Dupont se retrouve chez Fetizon, dont le beau-frère est blessé à la jambe, puis disparaît pour rejoindre le maquis vers Berthenay.
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